À vrai dire, j’ai longtemps été assez chipoteuse
avec la viande, à trier le gras*, les
morceaux gélatineux, à retourner chaque pièce pour être sûre de ne pas
ingurgiter de trucs suspects… J’avoue, j’ai envoûté mes premières daubes et
pot-au-feu avec de la viande à fondue bien maigre, en râlant ensuite que la
viande en question était dure, et que le plat n’était pas aussi bon que celui
de maman… Ah ah, erreur de débutante que je vais t’épargner grâce à conseil à
retenir : il n’y a pas de mauvais morceau de viande, il n’y a qu’une
cuisson pas adaptée.
Pour les plats mijotés, l’idéal est de choisir des morceaux riches en collagènes. Leurs fibres s’attendrissent en cuisant longtemps et ils donneront un parfum incomparable au plat : joue de bœuf donc, mais aussi macreuse, paleron, collier, basses côtes, gîte… L’idéal étant de mélanger 2 ou 3 morceaux différents pour obtenir un goût plus riche. Deuxième effet bonus : ce sont souvent les morceaux les moins cher. Dans le sortilège qui nous occupe aujourd’hui, la joue de bœuf est excellente car elle devient très moelleuse et fondante en mijotant longtemps. C’est un morceau économique, goûteux et qui laisse peu de déchets, bref tout pour plaire !
Pour les plats mijotés, l’idéal est de choisir des morceaux riches en collagènes. Leurs fibres s’attendrissent en cuisant longtemps et ils donneront un parfum incomparable au plat : joue de bœuf donc, mais aussi macreuse, paleron, collier, basses côtes, gîte… L’idéal étant de mélanger 2 ou 3 morceaux différents pour obtenir un goût plus riche. Deuxième effet bonus : ce sont souvent les morceaux les moins cher. Dans le sortilège qui nous occupe aujourd’hui, la joue de bœuf est excellente car elle devient très moelleuse et fondante en mijotant longtemps. C’est un morceau économique, goûteux et qui laisse peu de déchets, bref tout pour plaire !
* Faut dire, mais ne t’avise pas de te moquer,
que je trie encore le gras du saucisson… Hep, je t’entends toi là bas au
fond !
Ce qu'il faut mettre dans le Chaudron
(pour 6 aventuriers)
500g de haricots rouges secs
500g de haricots rouges secs
700g de joue de bœuf
300g de macreuse
1 oignon paille
20 cl de coulis de tomate
1 l de bouillon de bœuf
1 cuillère à soupe de concentré de tomate
1 cuillère à soupe de farine
20 g de beurre
sel, poivre, paprika fumé, piment fort
persil frais pour servir
persil frais pour servir
- Faire tremper les haricots secs dans un grand volume d’eau pendant une nuit.
- Le jour même, faire chauffer une cocotte en fonte à feu doux 5 minutes. Y verser un peu d’huile d’olive et faire revenir l’oignon émincé puis la viande coupée en petits morceaux pendant quelques minutes.
- Verser le bouillon, le coulis de tomate, une cuillère à café de gros sel gris et les haricots égouttés. Fermer la cocotte et mettre au four à 180°C pour 2 heures. Sortir le plat du four.
- Préparer le liant : faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter le concentré de tomate et la farine en remuant avec une cuillère en bois. Délayer avec un peu de jus du plat en remuant énergiquement pour éviter les grumeaux.
- Verser ce roux dans la cocotte, mettre sur le feu et mélanger doucement : la sauce épaissit et nappe la cuillère.
- Assaisonner de paprika et de piment, et servir saupoudré de persil frais ciselé.
C’est l’histoire d’un bon petit plat bien chaud
et réconfortant pour quand il fait froid. Je voulais te le servir depuis plusieurs
semaines, quand on était encore en hiver. Et puis est arrivé le beau temps et
je me suis dit que le ragoût de haricots commençait à être hors saison
finalement. Après il a fait mauvais de nouveau, puis beau…
Et là, la météo fait n’importe quoi, alors le Chaudron aussi, y a pas de raison
hein, du coup tu as droit au dernier sortilège de l’hiver (j’espère !) en
plein milieu du printemps.
La prochaine fois, si tu es sage, je t’expliquerai comment le Chaudron a envouté un élixir parfait pour prendre l’apéritif le soir au bord de la plage. De l’hiver à l’été sans transition : comme je te disais, n’importe quoi !
La prochaine fois, si tu es sage, je t’expliquerai comment le Chaudron a envouté un élixir parfait pour prendre l’apéritif le soir au bord de la plage. De l’hiver à l’été sans transition : comme je te disais, n’importe quoi !
Tu es la cuisinière qui tombe à pic !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la cuisine mijotée, mais cela rappelle à mon homme la cuisine de sa maman - qu'il apprécie hein, mais chez sa mère justement pas chez sa copine. Bref, je me disais que, peut être, je pourrais partir en quête de ragoûts et autres mijotés originaux et voici que tu joues la fée providence !
Merci donc pour cette belle idée (qui attendra cependant un léger rafraichissement météorologique) que je vais m'empresser de noter dans mon carnet.
Ah ça c'est un plat qui plairait au Ménestrel !
RépondreSupprimerJe ne fais pas de la même façon le chili, mais avec de la joue de boeuf c'est forcé que ça soit très bon ^_^ (dans le pot au feu, j'adore !).
Et comme les grands esprits se rencontrent, j'ai mis une recette dans mon Arbre il y a qq minutes ;-)
"Je suis la cuisinière qui tombe à pic, je suis la cuisinière qui vient de loin..." :D
RépondreSupprimerCa ressemble un peu au chili en effet, mais ce n'était pas l'intention de départ. Je n'avais pas prévu d'y mettre de la tomate au début, et le roux pour lier la sauce à la fin est inspiré de la recette de la blanquette... En fait c'est une recette mutante ^^
Ce sont les meilleures les recettes mutantes !
RépondreSupprimer(tiens, te retourne pas, mais je crois que tu as été tagguée dans un article de l'Arbre)
Hummmmmm... Comme ça a l'air bon !
RépondreSupprimerJe te remercie Voyageur inconnu :D
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